
Pièce marionnettique tout public à partir de 7 ans.
Manipulation de matières et éléments biomorphiques en théâtre noir, voix amplifiée et son traité en direct.
Création 2023 ( Théâtre Halle Roublot, sortie de résidence)
Lien pour le teaser : https://youtu.be/vh0VEyTqjoI
Et si la mort était un endroit confortable ? Un amas, reste d’un corps et d’une âme éclatés, se retrouve dans un no man’s land et va, à travers ses questionnements, découvrir une possible vérité, à savoir celle de sa propre mort, et de ce qui pourrait s’ensuivre…
Ce texte, volontairement déclinable au féminin comme au masculin, présente le monologue d’un amas (ainsi désigné), qui vient de s’écraser dans un no man’s land totalement inconnu de lui. D’où vient-il, où est-il, qui est-il, que lui est-il arrivé, que va-t-il advenir de lui ? Dans une langue aussi éclatée que l’est devenu ce qui fut un corps, une conscience va émerger, se réveiller. Elle va affronter les possibles réponses à ses interrogations, et cheminer de la découverte, de l’angoisse puis de la révolte à l’acceptation, de la solitude et du doute à la possibilité d’une renaissance. De cette méditation métaphysique surgiront toutes les questions existentielles d’un être face aux éternelles préoccupations de la vie après la mort, et de la valeur de la vie elle-même.
Les différentes parties et appendices qui constituent l’amas, à l’image des personnalités multiples qui composent chacun/e de nous, interviennent, s’interrogent, se répondent, se soumettent ou s’insurgent, rendant visibles les tiraillements de ce reste d’être. Pour éviter autant tout effet « gore » que tout anthropomorphisme trop criant, nous avons fait appel à la plasticienne Sylvie Ruaulx, qui a travaillé sur le biomorphisme et l’abstraction organique. Les constructions textiles, le choix des matières et des coloris contribuent à donner de cet « au-delà » une vision qui s’éloigne des champs habituels des imaginaires et des représentations du post-mortem.
Le travail sur l’univers sonore, outre les sons nécessaires à l’action, contribue, par ses bruitages et ses atmosphères, à multiplier les perceptions et l’éveil des sens (dans toutes les acceptations du terme). En utilisant une diffusion en quadriphonie, nous englobons le public dans la présence sonore, sans l’agresser, ni se complaire dans quoi que ce soit de morbide. Nos recherches nous ont emmenés vers les sonorités des débuts des expérimentations électroniques et des utilisations de sons réels, ainsi que sur la transposition en ondes sonores des ondes radio émises par les planètes et les étoiles. Ces pistes ont été retravaillées et triturées par le créateur de la bande-son. Le cheminement de la pensée, avec ses errances, ses doutes et ses enthousiasmes est porté par l’intimité de la voix amplifiée en direct, mais qui elle aussi passe par des filtres et des altérations pour lui donner du grain, de l’âge, des scories, comme l’évocation des voix de ceux qui ne sont plus : Distant Voices still Live.
L’EQUIPE
Ecriture et interprétation : Pascale Goubert
Collaboration artistique et mise en scène : Sandrine Furrer
Création lumière et régie générale : Maëlle Payonne
Création sonore : Sébastien Pons
Conception et fabrication des figures : Sylvie Ruaulx
Construction métal : Juliette Nozières
Autres constructions : Pascale Goubert
Production Compagnie du Marteau
Co-production Mudriam Belgique asbl
SOUTIENS ARTISTIQUES : La compagnie est fidèlement soutenue et accompagnée par :
Théâtre Halle Roublot ( Fontenay-sous-Bois) et Théâtre aux Mains Nues (Paris), Lieux-Compagnie Missionnés pour le Compagnonnage en Ile-de- France.
Le CYAM, Centre Yvelinois des Arts de la Marionnette, Andrésy
Théâtre Eurydice- T’es, Plaisir
Le Quai, Pont de Barret
Manipularium- Compagnie Darù Thempo, Ollainville